La puissance de chauffage

1.Peut-on chauffer entièrement une maison avec un poêle de masse ?
2.Une étude thermique, ou un DPE, permettent-ils de savoir si un poêle de masse peut chauffer ma maison ?
3.Ma maison a plusieurs étages, un poêle de masse est-il adapté ?
4.Un poêle de masse est-il trop puissant pour chauffer une maison très bien isolée (BBC, RT 2012, maison passive) ?
5.Un mur de refend épais est-il gênant pour chauffer une maison avec un poêle de masse ?
6.Peut-on rendre confortable une maison en pierre mal ou non isolée avec un poêle de masse ?

 

 

 

Oui, il est techniquement possible de chauffer n’importe quelle maison (même un château) avec les poêles. D’ailleurs, c’est même le but de notre travail, de vous permettre d’avoir votre confort avec uniquement le feu de bois comme source de chaleur ; aussi la plupart des poêles que vous pouvez voir sur le  site  prennent en charge 100% des besoins de chauffage des maisons dans lesquels ils ont été réalisés.

Ceci dit, chaque maison est unique, et les moyens à mettre en oeuvre pour parvenir à faire du poêle le principal chauffage sont à définir à chaque fois. Seule une analyse poussée de votre habitat pourra le déterminer.

Remarque : 

  • Il est à noter que vous pourrez lire ou entendre parfois, qu’un même poêle pourrait chauffer tous les types de maison. Ceci est faux ! On serait là dans une vision magique du chauffage ; or le poêle de masse malgré toutes ses vertus n’a rien de magique, c’est au contraire très mathématique. Nous allons essayer de vous éclairer sur ce sujet.
  • une autre idée très répandue aussi,  plus mathématique, mais partiellement fausse néanmoins est qu’il existerait un rapport direct entre puissance du poêle et surface à chauffer. par exemple, qu’un poêle de 5 kW suffit à chauffer n’importe quelle maison de 80 à 100 m², qu’un poêle de 6 kW suffit pour une surface de 100 à 120 m², etc. C’est en partie vrai mais pas aussi simple car le comportement dynamique de la maison est à prendre en compte.

Pour déterminer comment il est possible de chauffer votre maison uniquement avec un poêle, il faut confronter principalement deux types de données et vérifiez leur compatiblité : 

– les données liées à votre projet de vie : vos besoins (le niveau de confort dans les différentes pièces de vie), vos envies (bancs chauds, cuisiner avec le poêle, esthétique du poêle, …) et vos contraintes (budget, temps de présence à la maison).

– les données techniques liées à votre habitat : d’abord une étude du comportement thermique statique de votre maison : cela consiste à calculer les déperditions de votre maison et  permet de déterminer la puissance absolue nécessaire pour chauffer votre maison au plus froid de l’hiver. Cette valeur est liée directement au niveau d’isolation de votre maison, ainsi qu’à son niveau d’étanchéité à l’air. Ces données sont mises en relation avec le niveau de confort que vous souhaitez et les températures hivernales de référence propres à votre localité. On peut alors savoir si il faut une puissance  de 2, 3, ou 4 ou 5 ou 6 ou 7 ou 10 kW de puissance instantanée moyenne. Cette  donnée de puissance suite à une étude statique est suffisante pour un chauffage réparti par radiateurs, ne l’est pas pour le poêle qui est un chauffage central (central dans le sens où on a un seul point de chauffe). Il faut alors étudier le comportement thermique dynamique de votre maison ; pour cela nous prenons en compte des données telles que le niveau d’inertie, les apports solaires,le niveau d’occupation de chaque espace, l’agencement des pièces de la maison, etc.

==> Suite à la confrontation de toutes ces données, nous pouvons vous indiquer s’il est concrètement possible de chauffer votre maison avec nos services.

Si c’est possible,  nous vous présentons les différentes possibilités qui s’offrent à vous en vous indiquant les informations suivantes :

  • un plan de votre maison avec position du poêle et zones de confort
  • un croquis du poêle
  • une fiche technique du poêle (puissance, nombre de feux par jour, capacité de chargement, consommation attendue, etc.) avec tarifs
  • la durée et les dates possibles pour la réalisation du chantier
  • éventuellement une liste des travaux annexes à réaliser

Si votre projet n’est pas faisable avec nos services, nous vous expliquons pourquoi, et vous indiquons quelles autres possibilités s’offrent à vous pour réaliser votre projet.

Pour vous donner une idée de la variété des projets où le confort est assuré par un poêle ou une cuisinière de masse, voilà quelques cas de figures réels :

  • Maison en pierres peu isolée de 100 m2 chauffée par un poêle de 7 kW. Confort assuré avec un feu quotidien et consommation estimée de 12 stères.
  • Maison en paille bien réalisée (donc très bien isolée) de 150 m2 chauffée avec un poêle de 4 kW avec un confort optimum dans toutes les pièces avec une consommation de 3 stères avec un feu tous les 2 jours au plus fort de l’hiver.
  • Maison BBC de 140 m2 bien chauffée avec un poêle de 3 kW, pour une consommation de 1.5 stères.
  • Maison en briques peu isolée, mais bien protégée des vents , de 250m2 de plain pied avec deux poêles pour un total de 14 kW, température de confort assurée par tous temps avec une consommation de 15 stères de hètre.
  • Ferme aux épais murs de pierre à 1000 m d’altitude, avec 100 m² chauffés confortablement par un poêle-cuisinière, comme jamais les propriétaires ne l’avaient vécu en 30 ans de présence. Le poêle a fait baisser la consommation de la chaudière fuel de 2000 litres par hiver.

 

En conclusion, le poêle de masse est adapté pour tous les types de maisons, tant qu’il y a un équilibre entre divers facteurs : la puissance du poêle, le rapport d’isolation et d’inertie de la maison, l’organisation des différentes pièces de la maison, votre mode de vie, etc. 

Nous nous sommes formés pour avoir cette qualité de lecture thermique des maisons, car nous aimons cela, et car nous n’avons pas le choix, le poêle de masse maçonné nécessite une précision dans l’analyse thermique de la maison ; le poêle étant là pour de très nombreuses années, l’erreur de dimensionnement n’est pas permise.


Oui et non ; il faut savoir de quoi on parle quand on évoque l’idée d’une étude thermique.

Tout d’abord, il faut bien faire la distinction entre les diffférentes “études” thermiques que vous pouvez voir voir proposer sur le marché aujourd’hui ; tels que :

  • un Diagnostic de Performance Energétique (DPE) : c’est le document obligatoire qu’on vous remet si vous achetez une maison déjà existante. Ce document n’est, dans la majorité des cas pas fiable, pour évaluer les besoins thermiques de votre maison, et donc pour déterminer la puissance de votre chauffage. En effet, l’élaboration de ce document repose sur une méthode de calcul très simplifiée. La principale utilité de ce document est surtout de vous indiquer si il y a présences de pollutions dans votre maison (amiante, plomb, etc.).
  • une étude thermique statique :  c’est une étude qui prend en compte l’isolation, ainsi que l’étanchéité de votre habitat, et qui permet par calcul de déterminer une consommation théorique, et une puissance théorique pour votre habitat; cette forme d’étude est incomplète car elle ne prend pas en compte les apports solaires, les cycles d’activité dans la maison, les impacts du niveau d’inertie de votre maison. Elle convient assez bien pour des systèmes de chauffage réactifs et répartis tels que des systèmes de chauffage par radiateurs, mais n’est pas adapté pour des systèmes à inertie tels que poêles de masse, ou planchers chauffants.
  • une étude thermique dynamique :  c’est l’étude la plus complète et la plus utile quelque soit le type de projet ; cette étude prend en compte le niveau d’inertie et son interaction avec de nombreux facteurs tels que les apports solaires, l’impact de la présence des personnes, et de leur activité, etc. et peut vous permettre de visualiser les niveaux de confort aux différentes heures de la journée et aux différentes saisons. Ce type d’étude est particulièrement adaptée dans le cas de construction neuve, ou de rénovation thermique importante d’une maison ; car cela va vous permettre d’affiner vos choix.
  • une thermographie : à la différence des précédentes études, la thermographie est une mesure des pertes de votre habitat. Ceci est fait à l’aide d’une caméra thermique, le matin avant le lever du soleil. Cela permet de connaitre en outre les ponts thermiques éventuellement présents. c’est un outil de diagnostic très intéressant si vous vous posez la question de rénover votre maison, car cela peut vous permettre de faire un état des lieux des points à traiter en priorité.
  • etc.

==> En bref, tous les diagnostics ou études ne se valent pas, et pour notre part, nous considérons que :

– seules les études thermiques dynamiques  sont vraiment utiles, et nous permettent de nous affranchir d’une analyse de notre part ;

– les études thermiques statiques et les thermographies restent  intéressantes et permettant de gagner du temps dans l’analyse complète de votre maison ;

– les DPE ne sont que très peu utiles.


Si vous n’avez pas fait appel à un BE thermique, et que vous nous contactez, nos compétences et notre expérience nous permettent d’analyser votre habitat, et si cette analyse fait que nous considérons que votre projet nécessite absolument l’intervention d’un BE thermique, alors nous saurons vous le dire et vous orienter. Sinon, nous saurons analyser votre maison et déterminer les puissances nécessaires.

Si vous êtes déjà en contact avec un BE thermique, tant mieux ; et il est alors très profitable que nous puissions être en contact avec ce professionnel car souvent encore, les BE thermiques ne connaisssent que peu le fonctionnement réel et les caractéristiques d’un poêle de masse. Nous pouvons leur fournir des informations (courbes, etc.) qui leur permettront de bien modéliser le confort thermique atteignable dans vorte maison grâce au poêle.


Oui, c’est possible.

Il y a différents moyens pour permettre d’apporter le confort à différents étages avec un poêle de masse :
– soit en concevant un poêle dans le principal espace de vie et qui est conçu pour apporter aux étages supérieur le confort nécessaire grâce la partie  convective du poêle;

– soit en construisant un poêle sur plusieurs étages comme vous pouvez le voir dans le schéma de principe ci-dessous, qui a été réalisé par Peter Frei, (un maître-poêlier suisse avec qui nous nous formons). Ce schéma illustre la fait qu’il est possible de chauffer trois étages différents avec un seul poêle. De plus sur ce schéma, vous pourrez voir qu’il est possible de produire de l’eau chaude sanitaire avec le poêle, et que cela peut être couplé avec un chauffe-eau solaire.


Non, au contraire.

Sous ses aspects de gros poêle, le poêle de masse est le seul type de poêle à bois qui peut délivrer des petites puissances; plus encore c’est le seul type de poêle qui est réglable finement sur une grande plage de puissance.

Pour illustration, nous concevons régulièrement des poêles réglables de 0.7 kW jusqu’à 6 kW ce qui permet d’avoir un poêle qui ne donne jamais de surchauffe en inter-saison, et qui peut délivrer néanmoins une grande puissance en cas de retour après une longue absence au coeur de l’hiver.

Si on regarde du côté des poêles à bois traditionnels (poêles en fonte, etc), les plus petites puisssances fournies sont pour la plupart supérieures à 5 kW, ce qui est souvent la puissance maximale nécessaire à une maison très bien isolée, et ceci au plus froid de l’hiver… que faire de ces 4 kW à l’automne et au printemps ?

Comment le poêle de masse peut-il fournir de si petites puissances ?

Cela est possible grâce au principe même de fonctionnement du poêle de masse ; qui est basé sur le tryptique suivant :

          1.  Une Combustion rapide et complète dans le foyer
          2. une accumulation dans le poêle de la chaleur produite lors de la combustion
          3. une restitution de la chaleur dans la maison qui va être plus ou moins étalée dans le temps en fonction de l’épaisseur des parois du poêle, et du mode constructif choisi par le poêlier.

L’art de votre poêlier va être de jouer sur les différents éléments du poêle ( taille du foyer , épaisseur des parois de restitution, répartition des masses accumulatrices du poêles) pour déterminer la plage de puissance que votre poêle pourra délivrer , et même plus pour déterminer quelles parois emettront plus que les autres si nécessaires.:

Par exemple, votre maison est très bien isolée,  et l’étude thermique justifierai une puissance maximale de 2.5 kW; votre maison a aussi peu d’inertie (cloisons légères, plancher bois, etc.) et vous souhaitez que le poêle ait une stabilité de puissance tout au long de la journée et de la nuit.

Nous pouvons au choix concevoir soit :

  • un poêle qui vous donnera de 1.25 à 2.5 kW avec un seul feu par jour
  • un poêle qui vous donnera de 0.6 à 2.5 kW avec un à deux feux par jour.

Les différences entre ces deux poêles seront principalement que le premier poêle aura une gamme de réglage de puissance moins importante, ce qui fait qu’il sera peu être un peu plus difficile à utiliser en intersaison ; alors que le second pourra s’adpater à toutes les saisons,

Mais les deux poêles auront le point commun d’avoir une masse assez importante (supérieure à 2.5 tonnes)  afin d’avoir une grande stabilité de puissance.

En conclusion, le poêle de masse peut être parfaitement adapté en terme de puisssance aux maisons très bien isolées. 

Pour illustration, nous avons déjà réalisé des poêles dans des maisons quasiment passives et le confort est là en toutes saisons.

Au dela de la puissance comme dans tout autre projet même de maison existante et peu isolée, il faut veiller à la cohérence avec l’inertie, l’agencement des pièces, votre mode de vie, etc.  et donc seule une étude de votre projet particulier pourra vous renseigner concrètement. 

Cette attention à la cohérence entre isolation, inertie et apports solaires est importante même en dehors de l’idée d’avoir un poêle de masse ; je connais une maison très bien isolée, avec de bons apports solaires, mais qui manque d’inertie…résultat : en plein hiver, lorsqu’il fait – 10°C dehors, que le soleil est de la partie, les propriétaires sont obligés de fermer les volets s’ils ne veulent pas avoir des surchauffes à plus de 27°C dans la maison… ceci est due à une erreur flagrante de conception thermique. et c’est vraiment dommageable, car d’une part, les habitants de cette maison se retrouvent en situation d’allumer l’éclairage en pleine journée alors qu’il y a du soleil, et de plus, il ne peuvent plus bénéficer de la belle vue qui s’offre à eux à travaers es baies vitrées qui sont obturées par les volets. !!

En clair, il n’y a pas de solution universelle, toute faite !!


Oui, un mur de refend est gênant pour la propagation de la chaleur dans une maison car il stoppe le rayonnement; et c’est d’autant plus gênant quand il s’agit d’un mur de 50cm en pierre. Même si l’on colle le poêle contre le mur, la chaleur ne le traversera que difficilement.

Aussi, s’il arrivait que certains vous promettent que le rayonnement traverse tout, ou qu’un poêle situé à 3 mètres d’un mur de refend puisse faire chauffer ce mur suffisamment pour que ce mur en retour se mette lui-même à rayonner sur son envers autant que le poêle et qu’ainsi l’ensemble de la maison sera chauffée ; ceci est faux ; il n’y a rien de magique dans le rayonnement.

Dans la réalité, on observe une différence de température de 3 à 5°C entre lapièce où se trouve le poêle et lapièce située de l’autre partie du mur de refend.

Les solutions pour passer par dessus l’obstacle que constitue un mur de refend sont :

– construire un poêle de chaque côté du mur de refend

– construire un poêle avec le foyer d’un côté du mur, et la partie accumulatrice de l’autre côté

– construire un poêle à double foyer, avec un foyer de chaque côté du mur

– pratiquer une ouverture dans le mur de refend avec d’y insérer un poêle.

– “enlever” le mur de refend en y pratiquant une large ouverture, et en créant ainsi un grand espace de vie (si cela est pertinent avec votre projet bien sûr).

Nous saurons vous indiquer quelles solutions s’offrent à vous après étude de votre projet.


Oui, c’est possible.

Cependant, il faut prendre en compte qu’ il y a de nombreux styles de maisons en pierres ; certaines sont vraiment des catastrophes thermiques ambulantes, alors que d’autres se révèlent assez facile à chauffer.

Bien sur la nature des pierres va influer, mais surtout l’épaisseur des murs ainsi que leur état de santé au niveau humidité sont prépondérants dans l’évaluation de la puissance nécessaire pour le poêle.

Pour règles générales :

  • – plus les murs sont épais, et plus ils ont de chances d’avoir un comportement thermique intérressant.
  • – s’il y a présence d’humidité, ils risquent au contraire d’avoir un comportement très conducteur.

Il faut être capable de bien diagnostiquer l’état des murs, et les évolutions possibles de leur comportement une fois la maison mise en chauffe par un poêle.

Voici deux retours d’expérience de maisons quasiment sans isolation :

– une maison avec des murs de 50 cm d’épaisseur, très conducteurs ; un poêle de 7 kW a permis de rendre la grande pièce de vie de 60 m² confortable même par – 20°C extérieur. le comportement thermique des murs n’a quasiment pas changé , mais le niveau de confort a augmenté car pour une consommation diminuée, la maison est plus chauffée. Néanmoins les chambres qui se trouvent derrière en mur de refend n’ont pas une température supérieure à 13°C en plein hiver. Le tout pour une consommation de plus de 12 stères. il faudrait deux poêles pour rendre l’ensemble de la maison confortable, ou alors le mieux serait d’apporter au moins une correction thermique sur les murs.

– une maison avec des murs de 80 cm d’épaisseurs qui étaient assez humides, la maison était difficile à chauffer, et à rendre confortable. une fois le poêle (7 kW) installé, les murs ont progressivement séchés sous l’effet du rayonnement continu, et ainsi leur comportement thermique s’est beaucoup amélioré, la conductivité diminuant avec le séchage du mur. Aussi aujourd’hui lec onfort est extrêmement intéressant dans cette maison, avec des murs périphériques qui sont à plus de 21°C. Les propriétaires peuvent donc aujourd’hui s’appuyer contre les murs avec plaisir, et donc la surface habitable a augmentée (avant une bande de 70 cm de large le long des murs n’étaient pas vivable du fait de la présence froide des murs) , tout cela pour une consommation de bois identique et une économie de fuel de plus de 2000 litres par hiver. La quasi totalité des 130 m² de la maison est confortable à l’exception du salon qui est séparé du poêle par un mur de refend épais. il faudrait soit idéalement constuire un second poêle (3 kW) dans le salon, soit à minima pratiquer une ouverture dans le mur de refend pour permettre au rayonnement du poêle de pénétrer dans le salon.

Ce sujet des maisons mal isolées pose la question de la pertinence de ne pas isoler une maison ancienne. Bien sûr, l’idéal est de pouvoir isoler correctement sa maison; mais dans un habitat ancien, il faut tenir compte du fait qu’une isolation intérieure doit être choisie avec précaution sous risque de créer des pathologies dans les murs (risque principal : condensation dans les murs).

L’idéal serait une isolation extérieure, pas toujours évidente à pratiquer pour des raisons techniques (faibles dépassées de toit, mitoyenneté…) ou financières (coût élevé de l’ITE).

La solution qui est souvent la plus adaptée, est alors l’application d’un enduit intérieur à base de chaux et de chanvre. Pour cela, il vaut mieux se renseigner auprès des spéalistes pour déterminer les épaisseurs applicables sans risque de pathologie.

Une autre solution possible : une isolation par l’intérieur avec création d’un vide ventilé entre l’isolant et le mur afin de préserver l’équilibre hydrostatique du mur.

Dans tous les cas, l’amélioration de l’isolation doit être organisée de manière cohérente , et nous saurons vous renseigner à ce sujet.

Le poêle peut aussi être une solution pour améliorer le confort tout en rentrant dans l’économie, et la non pollution, et  ainsi pouvoir préparer une seconde étape d’ amélioration de l’isolation.

En conclusion, il est possible de rendre confortable une maison peu ou non isolée. bien sûr la consommation sera moindre avec une amélioration de l’isolation. Dans tous les cas, si vous nous contactez pour une information, nous faisons une analyse de votre maison, et nous vous indiquons quels sont les scénarios les plus appropriés à votre projet; aussi si nous constatons qu’une amélioration de l’isolation est plus judicieuse que l’amélioration de votre système de chauffage, nous vous le dirons. ; notre métier n’étant pas de vendre des poêles, mais de vous aider à aller vers le confort thermique que vous souhaitez.

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